24 avril 2016

Debout la nuit, couché le jour


La ville du Tréport (76), avril 2005. Un silo se fait abattre joyeusement la trogne à coup de boulets.

Les cahiers de doléances et les états généraux devaient bien faire marrer aussi en leurs temps. Jusqu'au moment où, plus du tout.

Bon, bien entendu tout cela fait un peu flower power et improvisation gentillette. D'un autre côté, au moindre coup de peinture sur un distributeur automatique et la meute canipède de garde se rue sur le renard, dénonçant les seules violences qu'ils veulent bien voir. Les autres, doivent soigneusement être tues. Ensuite, on s'amuse à envoyer le philosophe réactionnaire de service - l'autre devait être occupé sur un théâtre, disons d'opération - de quoi mesurer la profondeur de l'ornière dans laquelle Libération a chu.

Tout cela rendrait furieusement sympathique ces assemblées dérivantes et ses tentatives balbutiantes de retour à ce que fût la démocratie athénienne.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire