16 novembre 2015

Ambiances parisiennes


Une photo d'avant la folle embardée du 13, car samedi fallait les voir les gueules de bois. 
Samedi donc. 
Bravache, sortir fumer un clope en terrasse, une lampée de Calva dans le rade de garde qui n'avait pas baissé pavillon, où l'on retrouve des trognes connues. Vannes acides un peu jaunes, mais envie de retrouver le pavé, celui qu'on foule tous les jours et qu'on ne saurait laisser aux vents mauvais. L'esprit est là, mais presque en suspend. En attente de quelque chose...une réaction qui viendra, viendra pas? D'en haut? Que foutre! Ils nous y ont collé, ils ne nous en sortirons pas. L'inverse, voire!
Une chose est sûre on était mieux là à philosopher entre pochtrons qu'à écouter les conneries à la télé.
Dimanche. 
Tiens, tout est fermé. Pas de marché, pfuit! Dispersés. Les parcs? Grilles baissées. Ambiance ouateuse de bus 60 étrangement désert. Politesses appuyées un peu suspectes pour ces carapaces de parigots d'ordinaire bourrues. Comme s'il fallait faire ce petit rien d'humanité dont on se passe si souvent, pour réparer autre chose de brisé. Alors chacun y met du sien, avant que quelque chose ne viennent souffler la petite braise...
Et pourtant il faisait beau et doux, nous dit-on, pour un mois de novembre. Ça aussi c'est suspect. 
Dimanche, toujours.
Pris un tour de plus au compteur.  Puis s'aperçoit, alors que des bribes de nouvelles viennent à moi sans que j'aille les chercher, que c'est presque du bol, d'être arrivé jusque là. Les zombislamos avaient parqué leur tire à 50 mètre du rade où je tisais du vieux rock à houblon vendredi soir. Va savoir....Moi qui en plus ne sort plus guère, c’eût été con.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire