10 janvier 2015

Je ne marche pas.


Charlie n'est plus et cela fait lurette que je ne le lisais plus, à l'exception des papiers de Nicolino, rescapé du massacre. Et pourtant, mes souvenirs nostalgiques de môme ont défilé en parcourant les unes, celles de la grande époque surtout.

Les balles ont parlé face à la liberté d'expression, et cela, rien ne le justifiera jamais.

Mais je ne marche pas.

Je ne suivrai pas ceux qui ont laissé pourrir nos banlieues et abandonné nos concitoyens aux rapaces des âmes, aux parloirs et à pôle emploi.

Je ne me flanquerai pas avec ceux qui depuis des décennies alimentent l'amalgame et fourrent leurs index racoleurs dans l'oeil de l'identité nationale des "blancos".

Je ne me collerai pas aux va-t-en guerre poisseux en mal de stature, coalisés foireux des conflits qui attisent le volcan planétaire et dont les projections arrivent devant nos portes.

Ces résidents de la républiques, où le rose a des reflets de bleu, voire marine, ont patiemment et sciemment semé les grains du merdier dans lequel nous sommes aujourd'hui. Et quelques chose me dit que ce n'est que le début. 

Donc, décidément, non, je ne marche pas.

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