24 mai 2006

Le cimetière des locos de Sotteville (2005)


Une porte est restée ouverte quelque part? Du rififi sur le Zinc? Humeur électrique? Le courant d'air mauvais devrait pousser les piliers à se serrer les coudes, les lever moins? Peut-être...
Une nouvelle affaire pour le poulpe ou un juste un mauvais film? Comme on dirait chez les pandores
"Oui, c'est le tournage d'un Moulin"
S'il existe de bon polars, d'autres te rappellent qu'il s'agit aussi d'un sous genre. On se fait les films qu'on peut, mais n'est pas Burma qui veut, comme disait Derrick.

15 mai 2006

Le cimetière des locos de Sotteville (2005)

 
Les petites cloques du marigot médiatique éclatent de temps à temps à la surface. Ainsi va le cycle de la décomposition, facilité par quelques catalyseurs. Et lorsque ces petites bêtes n'ont plus rien à manger elles meurent ou vont chercher ailleurs le combustible qui ravira leurs appétits. En attendant on se grignote gentiment, espérant ne pas rompre cette chaîne alimentaire fondamentale, qui veut que le dernier à bâfrer devra vite se faire ronger à son tour. Dans ce bouillon de culture, l'enzyme catalyseur distribue les bons et les mauvais points, il régule. Mais au fond sans cette mare qu'il se garde bien d'analyser en profondeur et dans laquelle il fait mine de ne pas patauger, il ne serait rien.

9 mai 2006

Le cimetière des locos de Sotteville (2005)



 Regarder la douleur en face. Plonger ses yeux dans ses phares. Attendre en regardant passer les autres. Le sentiment diffus d'être sur une voie de garage. Et avoir soudain conscience d'être témoin privilégié de la farce, de l'agitation, du tumulte et du brouhaha incessant qui anime le magma humain.
Pas en dehors, juste à côté. Rictus, d'un geste las ou leste, happer un tourbillon de poussière de temps qui virevoltait désœuvré. Ces bribes là sont pour toi, car tu es le seul à les voir.

3 mai 2006

Le cimetière des locos de Sotteville (2005)


Il ne reste plus que la coquille...C'est l'histoire d'une belle machine, disons comme une machine à laver tiens! Dans laquelle on aurait mis un peu tout et n'importe quoi, et qui aurait lavé tant et bien sans demander son reste. La brave machine quoi. Et puis un beau jour elle avale ce qu'il faut pas, le grain de sable, la pièce de monnaie de trop qui se coince je ne sais où, et là patatra, ça déborde. Alors on éponge, on ravale, on récupère le plus gros, on planque le reste sous le tapis et on attend que ça se passe. Et ça passe, parce qu'après tout, on pourrait s'en foutre.
L'affaire aurait pu en rester là bien gentiment, mais voilà un gros malin a cru bon d'utiliser tout ce fatras pour tirer les ficelles en coulisse. Manque de pot il s'est fait prendre les doigts dans le coffre à confiture, et là ça vous revient en pleine gueule. Alors pensez si en plus on a pas de coquille.